Livres

vendredi 15 décembre 2017

Quelques jours à vivre
Une BD de Xavier Bétaucourt et Olivier Perret chez Delcourt (Encrages) - 2017

Ce matin, Juliette prend son service à l’unité de soins palliatifs. Elle est accompagnée par une infirmière senior qui la guide pour ses premiers jours. Dans ce service qui ne ressemble à aucune autre unité médicalisée, elle assiste à la réunion de transmission entre les infirmières de nuit et celles de jour. Juliette comprend qu’elle va devoir remettre en question bon nombre de ses certitudes...
La Chronique BDGes

Quelques jours à vivre 14/11/2017 | Par T. Bisson

L ’arrivée d’une jeune stagiaire est prétexte à l’immersion dans le service peu connu des soins palliatifs de l’hôpital Victor Provo de Roubaix. À ses côtés, nous découvrons les infirmier(e)s, médecins et aides-soignant(e)s, qui ont généralement une raison toute personnelle de s’être engagé(e)s au sein de ce service qui prend en charge les patients en fin de vie. Au fil de la narration, nous faisons également connaissance avec des malades qui nécessitent avant tout un accompagnement humain et un traitement de la douleur allant de pair avec leur pathologie.

Avec ces séquences, Xavier Bétaucourt (Noir Métal) alterne des passages expliquant différentes traditions entourant la mort le deuil à travers le monde, ou encore des scènes retraçant l’histoire des soins palliatifs et des personnages-clés qui ont fait évoluer cette spécialité, tournée vers le soin et non plus la guérison. Les auteurs n’oublient pas pour autant de s’inscrire dans le territoire et sa situation défavorisée.

Côté graphisme, Olivier Perret propose un dessin tout en simplicité et en clarté, en noir et blanc et lavis gris, parfaitement indiqué dans ce récit grave […]


La Mort à côté
Yannis Papadaniel
Éditions Anacharsis

Préface d’Albert Piette et Postface de Philippe Bataille

Yannis Papadaniel a partagé plusieurs années durant les expériences des bénévoles qui, au sein de diverses associations dans les villes suisses de Kavala et Palio, accompagnent les personnes en fin de vie dans leurs derniers instants. Il en a rapporté un ouvrage qui reconfigure les questions que l’on croyait pourtant largement balisées sur la relation à la mort chez nos contemporains. La Mort à côté
Loin d’apparaître comme un substitut aux rituels en désuétudes entourant la mort, le choix de pareille activité, s’il peut déclencher nombre d’appréciations à l’emporte-pièce sur une telle démarche (jugée par exemple morbide ou mystique), n’en est pas moins significative en soi par le rapport à la mort qu’elle suggère.
Encore fallait-il être en situation de porter un regard perspicace sur ces accompagnants volontaires au côtoiement de la mort.
C’est à travers la description minutieuse du quotidien de ces personnes, de l’accumulation de gestes, de mots ou de silence, de postures, une série de petits arrangements avec la mort, que Yannis Papadaniel parvient à nous faire saisir les lâchés-prises, le regard et les évitements, le positionnement trouble, indécis et ambigu face à la mort que chacun, au fond, partage, et par lequel il nous donne à saisir l’universel du questionnement de ces volontaires – qui en sont comme une caisse de résonance.

Albert Piette est anthropologue, professeur au département d’ethnologie de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il travaille sur des questions d’observation de l’action, en particulier dans le domaine religieux.

Philippe Bataille est directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales et membre du Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin. Ses travaux actuels suivent ce qu’il advient de la catégorie de sujet dans la relation médicale et de soin. Il est un des plus importants spécialistes des soins palliatifs.


Accompagner les personnes en fin de vie
de Michel Bon (Auteur) ;
Editeur : L’Harmattan (3 mai 2000).

Accompagner en fin de vie
de José Pereira (Auteur)
Editeur : Mediaspaul Canada (18 janvier 2008)

Présentation de l’éditeur

Que nous soyons un soignant ou un proche, accompagner une personne mourante est une démarche souvent difficile et complexe. Alors que l’échéance de la mort approche, surgissent des interrogations, des craintes et des souffrances. Un questionnement spirituel ou religieux peut se faire plus pressant. Quel sens donner aux événements passés, présents et à venir, et à cette ultime étape de la vie ? A partir de la réalité à laquelle fait face la personne mourante, cet ouvrage propose des outils et des pistes pour engager un accompagnement auprès de personnes confrontées à leur propre mort ou à celle de l’autre, en portant une attention toute particulière au regard, à la parole et à la présence mis en œuvre tout au long du processus du continuum de soins en fin de vie. Ce livre établit également des points de repère sur la manière d’habiter les lieux et le temps au cours de cet accompagnement.

Biographie de l’auteur

José Pereira, marié et père de trois enfants, est animateur de pastorale au centre de santé et de services sociaux de la région de Thetford Depuis plusieurs années, il pratique l’accompagnement spirituel et religieux, notamment auprès de personnes en perte d’autonomie, liée au vieillissement, et de celles qui vivent leurs derniers jours dans les unités de soins palliatifs. M. Pereira a suivi une formation universitaire en philosophie et en théologie au Collège universitaire dominicain d’Ottawa. Il est également détenteur d’une maîtrise en théologie de l’Université Laval.


Le grand livre de la mort à l’usage des vivants
de André Comte-Sponville (Préface), Michel Hanus (Auteur), Jean-Paul Guetny (Auteur), Joseph Berchoud (Auteur), Pierre Satet (Auteur), Jacqueline Lalouette (Auteur), Odon Vallet (Auteur), Jean Leonetti (Auteur), Xavier Pommereau (Auteur), Collectif (Auteur)
Editeur : ALBIN MICHEL (10 octobre 2007)

Présentation de l’éditeur

La mort a toujours été ressentie par l’homme comme un mystère douloureux, un événement tragique, voire un scandale. Notre société moderne en a presque fait un tabou : on ne parle pas de la mort, on évite de la montrer, on tente de l’oublier. Alors, lorsqu’elle nous touche concrètement, elle nous laisse d’autant plus désemparés face à de nombreuses questions : Qu’est-ce que la mort ? Qu’en disent la médecine, les philosophies, les religions ? Faut-il la taire ou en parler ? Comment accompagner la fin de vie ? Que faire du corps : dons d’organes, inhumation, crémation ? Comment célébrer des funérailles ? Que dire, que faire, lorsqu’on n’est pas ou peu croyant ? Qu’est-ce que le temps du deuil ? Les rites du souvenir ? Que disent les traditions religieuses sur un " au-delà " de la mort ? Plus concrètement : quelles sont les démarches pratiques et juridiques à entreprendre en préparation de son décès ou après celui d’un proche ? Toutes ces questions sont ici traitées par une centaine de spécialistes de tous horizons : médecins, psychanalystes, religieux et historiens des religions, philosophes, juristes, acteurs du domaine funéraire (Pompes Funèbres Générales). Parmi eux, André Comte-Sponville, Marie de Hennezel, Christophe Fauré, Odon Vallet, Jean Leonetti, David Khayat, Xavier Pommereau, Emmanuel Hirsch, Damien Le Guay, Nadine Beauthéac, Didier Dumas... Des extraits d’œuvres littéraires et deux anthologies - textes à lire lors des funérailles, textes à méditer -, complètent cet ouvrage tout à fait unique, qui apportera au lecteur, quelles que soient ses croyances, une aide pratique, psychologique et spirituelle inestimable.



Vivre avec celui qui va mourir
de Yves de Gentil-Baichis (Auteur), Maurice Abiven (Auteur)
Editeur : Centurion (13 juin 1990)

Quatrième de couverture

Aujourd’hui, il est possible d’assurer une mort pacifiée à ceux que nous aimons lorsqu’ils sont atteints par les maladies les plus graves. Parce que l’on peut atténuer leur souffrance physique, et parce que l’on a appris, depuis quelques années, comment la famille et le personnel soignant peuvent les accompagner jusqu’au bout.



D’une même voix… : Réflexions d’une accompagnante bénévole dans la relation à la personne en fin de vie
de Annick Auzou (Auteur), Régis Aubry (Préface)
Editeur : L’Ecritoire du Publieur (2 novembre 2004)

Présentation de l’éditeur

Annick Auzou nous fait partager dans ce livre ses réflexions sur la place du bénévole d’accompagnement dans les derniers instants de vie d’un malade. Depuis une dizaine d’années, elle essaie d’accompagner D’une même voix... celle et celui qui souffre dans son corps et dans son esprit.

Biographie de l’auteur
Très tôt confrontée à la mort et attirée par la relation à l’autre, Annick Auzou s’engage dans des formations sur la relation d’aide et l’accompagnement de fin de vie dont le diplôme universitaire de soins palliatifs à le faculté de médecine de Rouen. Elle a été bénévole d’accompagnement de 1994 à 2001 à l’A.R.S.P.A au C.H.U de Rouen. En 1999, elle fonde l’association Détente Arc En Ciel. Elle y anime des séances de yoga-relaxation et coordonne le groupe d’accompagnants, présents sur deux hôpitaux locaux de Seine-Maritime : Yvetot et Saint-Valéry-en-Caux.


Le deuil à vivre
de Marie-Frédérique Bacqué (Auteur)
Editeur : Odile Jacob ; Édition : Nouv. éd (22 avril 2000)


La place des morts : Enjeux et rites
de Patrick Baudry (Auteur)
Editeur : L’Harmattan (15 septembre 2006)

Présentation de l’éditeur

" Avec les morts, vous ne faites pas gaffe ", me disait un camarade du Sénégal. De fait, comment pourrait-on faire des morts de simples absents ou encore des " disparus " ? Ce livre analyse les enjeux de la ritualité funéraire et ses mutations contemporaines. Quelle place fait-on aux morts aujourd’hui ? Comment se construit l’espace des morts ? Quelle place ont les morts, pour l’individu, dans son existence ? La culture n’est pas qu’un ensemble de savoirs et de valeurs. Elle est surtout un rapport au monde. Ce rapport oblige à composer avec l’altérité, avec l’invisible, avec l’inconnu. D’autres sociétés ont proposé d’autres réponses. Mais leurs réponses nous convient à reposer aujourd’hui des questions qui demeurent fondamentales parce qu’elles sont fondatrices. La place des morts donne à notre monde une dimension autre qui le rend humainement habitable. Ce livre veut à la fois faire l’analyse d’une perte ou d’un désarroi et montrer que des résistances existent au processus d’une désymbolisation.

Biographie de l’auteur

Patrick Baudry est professeur des universités. Il enseigne la sociologie à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux 3. Il est chercheur associé au Laboratoire des Institutions et des Organisations Sociales (Laios, CNRS - Paris).


L’écoute
de Maurice Bellet (Auteur)
Editeur : Desclée de Brouwer (31 juillet 1989)

Quatrième de couverture

Il arrive que quelqu’un vienne à quelqu’un d’autre avec le désir d’être entendu.
Ce désir peut être confus, emmêlé, obscur à lui-même, travaillé, à contre désir, de la peur. Mais, même à travers ces malheurs, il peut être puissant, vital. Il arrive qu’il soit écouté.
Écouter, c’est être là, l’oreille ouverte, et laisser se dire ce qui se dit.
Cette écoute nue est la relation nécessaire d’humanité, le ce-sans-quoi l’homme est pour l’homme le pur étranger, l’abîme d’absence. Mais il est vrai que c’est en même temps le plus rare et le plus difficile, le toujours déjà perdu.
Si je suis écouté, purement écouté, « j’ai tout l’espace pour moi, et pourtant il y a quelqu’un ». Je puis habiter la part de moi-même dont je craignais la folie, le chaos. M’est donné le lieu absolument sans danger, en sorte que le plus dangereux de moi-même, je puis enfin l’entendre.


Accompagner la vie de la naissance à la mort
de Caroline Chavelli
Editeur : Editions du Rocher (20 janvier 2005)

Présentation de l’éditeur

A qui se confier quand on est à l’hôpital, qu’on soit malade ou qu’on vienne rendre visite à un proche ? A qui exprimer sa souffrance, son désarroi, sa peur ? A qui s’adresser dans cet environnement angoissant quand le corps médical n’a pas le temps d’écouter ? Comment avoir confiance en soi pour devenir parent ? A qui parler de ses hésitations et de ses tâtonnements avec son tout-petit ? A qui demander un soutien quand on doute de sa capacité à devenir mère ou père ? Lors de ces grands bouleversements que sont la naissance, la maladie, la mort, nous sommes particulièrement fragiles. Le doute et l’inquiétude nous envahissent et notre rapport aux autres devient souvent difficile. Mais nous pouvons avoir la chance de rencontrer une présence paisible, lucide et active qui brise notre solitude et, grâce à un simple regard, à quelques mots, nous redonne l’estime de nous-mêmes. Cette précieuse qualité d’être ne dépend ni d’un statut ni d’une profession. Nous sommes tous concernés par l’accompagnement car nous portons ces valeurs en nous. Alors pourquoi attendre les périodes de la vie les plus difficiles pour y songer ? Il s’agit en réalité d’un état d’être que nous méconnaissons car l’accompagnement commence par soi-même et, souvent, personne ne nous l’a appris. C’est pourtant une voie royale pour révéler notre être et devenir, dans les petits actes comme dans les grandes décisions de la vie quotidienne, une présence vivante à soi et au monde. Ce livre propose donc de découvrir, de manière concrète, l’accompagnement, avec ses qualités de présence, d’écoute, de dialogue, de patience, de toucher, de compassion et de dignité. Il s’adresse aussi bien aux familles qu’aux professionnels. Il s’appuie sur une expérience inédite menée conjointement aux deux extrémités de la vie car l’auteur est à la fois animatrice d’éveil en crèche et bénévole auprès des personnes en fin de vie à l’hôpital.


L’esprit de l’athéisme : Introduction à une spiritualité sans Dieu
de André Comte-Sponville (Auteur)
Editeur : Albin Michel (27 septembre 2006)

Présentation de l’éditeur

Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiritualité ?
Autant de questions décisives en plein « choc des civilisations » et « retour du religieux ». André Comte-Sponville y répond avec la clarté et l’allégresse d’un grand philosophe mais aussi d’un « honnête homme », loin des ressentiments et des haines cristallisés par certains. Pour lui, la spiritualité est trop fondamentale pour qu’on l’abandonne aux intégristes de tous bords. De même que la laïcité est trop précieuse pour être confisquée par les antireligieux les plus frénétiques. Aussi est-il urgent de retrouver une spiritualité sans Dieu, sans dogmes, sans Église, qui nous prémunisse autant du fanatisme que du nihilisme.
André Comte-Sponville pense que le XXIe siècle sera spirituel et laïque ou ne sera pas. Il nous explique comment. Passionnant.


La guérison du coeur
de Guy Corneau (Auteur)
Editeur : J’ai lu (1 octobre 2003)

Présentation de l’éditeur

Ce livre débute par l’impressionnante description d’un homme qui se laisse progressivement glisser dans la maladie et dans la mort. Cet homme, c’est Guy Corneau lui-même. Il s’adresse à nous en tant qu’être humain riche de son expérience, et nous montre en quoi la maladie nous donne une extraordinaire occasion, même si elle est douloureuse, de relire notre propre histoire. Il nous fait découvrir la façon dont médecins et psychologues abordent la " vraie " guérison, celle qui s’attaque aux véritables racines du mal, en nous faisant revivre nos peurs, nos sensations d’abandon..

Biographie de l’auteur

GUY CORNEAU. Psychanalyste, il a connu de grands succès en librairie avec Père manquant, fils manqué, N’a-t-il pas d’amour heureux ? et Victime des autres, bourreau de soi-même ?



Souffrance spirituelle du patient en fin de vie : La question du sens
de Bénédicte Echard (Auteur), Thierry Marmet (Préface)
Editeur : Erès (11 mai 2006)

Présentation de l’éditeur

Dans la société contemporaine, la mort a été peu à peu écartée du quotidien et refoulée de la conscience des hommes. Au sein d’un espace laïque, la question du sens en fin de vie se pose souvent en termes individuels et le patient se retrouve isolé face à ses interrogations. Alors que le perfectionnement des techniques médicales tend à privilégier le modèle du corps purement organique, l’auteur s’intéresse au concept de souffrance globale qui, au centre de l’approche des soins palliatifs, prend en compte toutes les dimensions de la personne humaine : organique, psychique, sociale et spirituelle. En effet, face à un patient en fin de vie, le soignant se trouve confronté à la souffrance spirituelle et à la démoralisation qui peuvent conduire à une demande d’euthanasie. La question du sens se pose, alors, de façon cruciale : sens de l’expérience de la souffrance et de la maladie, sens de la vie, sens du temps qui reste à vivre. Souvent, la souffrance spirituelle entraîne une rupture du lien de soi à soi, de soi à autrui, de soi à une transcendance. L’auteur présente ici les pistes pratiques sélectivement orientées vers la quête de sens que développe l’approche globale mise en jeu par les soins palliatifs : relecture de la vie, contrat soignant-soigné, recherche de tâches signifiantes. Il s’agit d’un savoir-être autant que d’un savoir-faire. Le rôle des soignants est d’ouvrir un espace de cheminement, différent pour chaque patient, témoignant d’une rencontre individuelle où celui-ci reste le sujet de sa vie, de sa fin de vie et de sa mort. Au sein d’une médecine dominée par la toute-puissance technique, la place centrale accordée au patient, en tant que sujet, au cœur du processus de sain, est un enjeu éthique majeur.

Biographie de l’auteur

Bénédicte Echard est médecin homéopathe. Elle a travaillé durant sa formation avec Thierry Marmet, responsable du service de soins palliatifs de l’hôpital Joseph Ducuing à Toulouse. Par ailleurs, sa réflexion s’est nourrie de son expérience de médecin au sein de l’association Médecins sans frontières, en Côte-d’Ivoire et au Cambodge, où elle a encadré un programme de prise en charge du VIH.


Vivre ensemble la maladie d’un proche
de Dr Christophe Faure (Auteur)
Editeur : Albin Michel (1 février 2002)

Présentation de l’éditeur

L’accompagnement des mourants est une préoccupation pour les médecins et le public. Mais les proches, en bonne santé, qui accompagnent ont également besoin d’aide, alors que tout est toujours centré sur le malade.
Avec la sensibilité qui a fait le succès de son premier livre, Christophe Fauré apporte une aide réelle, chaleureuse et positive. Très loin de la distance du spécialiste, il n’évite aucun aspect, aborde les plus difficiles ou les plus tabous. Il se montre si proche du lecteur que celui-ci se sent compris et peut vraiment tirer profit des outils que l’auteur lui offre pour la traversée de cette période si difficile.
En annexe, toutes les adresses des associations concernées.

Quatrième de couverture

Un jour tout bascule : une impression, un signe, un symptôme... La maladie vient non seulement bouleverser la vie d’une personne, mais aussi celle de ses proches. Confronté à cette situation grave qui suscite la peur et le doute, il est parfois difficile de faire face seul.
Le Dr Christophe Fauré, psychiatre, spécialiste de l’accompagnement des malades et de leur famille, aborde ici la souffrance de ceux qui vivent avec le malade. C’est aux proches qu’il s’adresse, en les aidant à :
* comprendre les sentiments de chacun
* reconnaître l’impact de la maladie sur la relation et l’intimité savoir communiquer avec les médecins
* ne pas « s’oublier soi-même »
* aider un enfant dont le parent est gravement menacé
* se préparer à la fin, lorsqu’elle est inévitable...
Avec la sensibilité qui caractérisait son premier livre, Vivre le deuil au jour le jour, le Dr Christophe Fauré aborde ce problème sous tous ses aspects, même les plus tabous.


Naître et mourir : Anthropologie spirituelle et accompagnement des mourants
de Michel Fromaget (Auteur)
Editeur : François-Xavier de Guibert (15 février 2007)

Présentation de l’éditeur

La grande initiatrice du mouvement de soins palliatifs, Cicely Saunders, l’a magnifiquement montré : la souffrance qui accompagne la fin de la vie est, le plus souvent, une souffrance totale. C’est une souffrance qui, non seulement vient du corps et du mental, mais aussi de l’esprit. La douleur physique engendrée par la vie du corps et la souffrance psychique par celle de l’âme (du mental ou du psychisme puisque ces trois-là sont un) sont, de nos jours, bien connues et, lors des dernières heures, mieux soignées. Il en va différemment de la souffrance spirituelle qui est trop souvent mal comprise, quand elle n’est pas ignorée par les praticiens des soins palliatifs et de l’accompagnement des mourants. Quelle est cette souffrance spirituelle qui, lorsqu’elle n’a pas été suffisamment entendue et comprise durant la vie, s’exacerbe à l’approche de la mort ? Comment l’exprimer ? Qu’a-t-elle à dire et, notamment, à celui qui va mourir ? Quel est cet esprit, quel est ce composant de l’homme dont elle porte si haut le témoignage et qu’en même temps elle réclame avec tant de force et d’insistance puisque, sans lui, aucun mourant ne saurait certainement bien mourir ? Quelle est, au-delà du corps et de la psyché, cette troisième dimension de l’être, si nécessaire à l’accomplissement de l’homme, et dont l’oubli, selon le mot de Zundel, inéluctablement fait de la mort un gouffre ? Telles sont les principales questions que ce livre, destiné à un large public, mais enraciné dans une conception de l’homme souvent niée, se propose d’éclairer aussi loin qu’il se peut. Coïncidence non dépourvue de sens, cet ouvrage, écrit sans le savoir durant les derniers mois de la vie de Cicely Saunders, développe cette même anthropologie tripartie dont elle avait une intuition très vive et qui, sans cesse, inspira son admirable travail.

Biographie de l’auteur

Michel Fromaget, anthropologue, est Maître de Conférences à l’université de Caen. En 1981, il soutient à l’université de Paris V une thèse de Doctorat ès Lettres et sciences humaines intitulée Individuation et idée de mort, Essai d’anthropologie de l’imaginaire. Il a publié Corps âme esprit. Introduction à l’anthropologie ternaire, ouvrage paru chez Albin-Michel en 1991.


La Mort apaisée : Chroniques d’une infirmière en soins palliatifs
de Elise Gagnet (Auteur), Michaëlle Gagnet
Editeur : Editions de La Martinière (11 octobre 2007)

Présentation de l’éditeur

Comment accompagner un être cher jusqu’à la mort, lorsque l’on sait, lui le premier, qu’il est atteint d’un mal incurable ? Avec justesse et sensibilité, Elise et Michaëlle Gagnet racontent plusieurs fins de vie, de la mort d’un enfant à celle d’une personne âgée et seule. Sans tabou, elles abordent toutes les questions qui naissent au cours de cette période douloureuse et donnent au travers de ces chroniques des réponses aux familles, aux soignants et aux élèves infirmièr(e)s. Alternant les drames les plus poignants et les situations les plus cocasses, Elise Gagnet a confié à sa sœur, Michaëlle, le quotidien qui fut le sien au sein du service des soins palliatifs où elle travaillait. Elle évoque également sa révolte à l’encontre des lourdeurs de l’administration et le mépris dont certains membres du corps médical font preuve à l’égard des "presque-morts". Au-delà de la "sainte" que l’on voudrait voir en elle, elle confie ses doutes, révèle ses propres erreurs et bientôt sa lassitude, nous donnant ainsi une vraie leçon d’humanité. Ces chroniques nous marquent et nous émeuvent pour longtemps.

Biographie de l’auteur

Elise Gagnet, 31 ans, est infirmière. Pendant sept ans, elle a exercé au sein des services de cancérologie, d’hématologie, puis en soins palliatifs. Elle a confié son témoignage à Michaëlle, sa sœur, journaliste.


Les deuils dans la vie : Deuils et séparations chez l’adulte et chez l’enfant
de Michel Hanus (Auteur), Serge Lebovici (Préface)
Editeur : Maloine ; Édition : 3e édition (13 décembre 2006)


Le souci de l’autre
de Marie de Hennezel (Auteur)
Editeur : Pocket (1 mars 2005)

Présentation de l’éditeur
Pendant deux ans, Marie de Hennezel a enquêté auprès des malades, des familles et des soignants, qui se heurtent à une souffrance commune : le manque d’humanité et d’attention. Les témoignages qu’elle rapporte, bouleversants et souvent accablants, montrent que l’hôpital va mal parce qu’on y vit mal. Mais l’auteur de La mort intime ne se contente pas de dénoncer. Elle nous alerte et nous invite à prendre nos responsabilités. Car c’est à nous de mettre en œuvre la nouvelle " démocratie du soin " qui nous permettra de rendre, au cœur de notre système de santé, toute sa place à l’autre, souffrant ou soignant.


La mort intime : Ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre
de Marie de Hennezel (Auteur), François Mitterrand (Préface)
Editeur : Pocket (28 juillet 2006)

Présentation de l’éditeur

Comment mourir ? Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s’en détourne. Des civilisations, avant nous, regardaient la mort en face. Elles dessinaient pour la communauté et pour chacun le chemin du passage. Elles donnaient à l’achèvement de la destinée sa richesse et son sens. Jamais peut-être le rapport à la mort n’a été si pauvre qu’en ces temps de sécheresse spirituelle où les hommes, pressés d’exister, paraissent éluder le mystère (...). Ce livre est une leçon de vie. La lumière qu’il dispense est plus intense que bien des traités de sagesse. François Mitterrand

Biographie de l’auteur

Titulaire d’un D.E.S.S. de psychologie clinique et d’un D.E.A. de psychanalyse, Marie de Hennezel a travaillé pendant dix ans dans la première unité de soins palliatifs de France, créée en 1987 par le Dr Abiven à l’hôpital international de la Cité universitaire de Paris. Depuis, elle anime des conférences et des séminaires de formation à l’accompagnement de la fin de vie, en France comme à l’étranger. En 1995, Marie de Hennezel obtient un succès retentissant avec La mort intime (Robert Laffont), préfacé par François Mitterrand. Elle publiera ensuite, chez le même éditeur, L’art de mourir (1997), ouvrage écrit en collaboration avec Jean-Yves Leloup, puis, Nous ne nous sommes pas dit au revoir (Robert Laffont, 2001) et Le souci de l’autre (Robert Laffont, 2004).


Mourir les yeux ouverts
de Marie de Hennezel (Auteur)
Editeur : Pocket (24 septembre 2007)

Présentation de l’éditeur

Atteint d’une maladie incurable, Yvan Amar a fait le choix d’attendre la mort chez lui, sereinement, entouré de sa famille et de ses amis, plutôt que de tenter de gagner un peu de temps dans l’anonymat d’un hôpital. Yvan Amar s’est éteint paisiblement, sans souffrance, ses affaires en ordre, dans les bras de sa femme. Il avait quarante-neuf ans. Si son histoire nous frappe autant, c’est qu’elle va à contre-courant de la façon dont notre société cache et refuse la mort. Pourtant, envisager la mort, c’est envisager la vie. Pour en profiter pleinement d’abord, puis pour la clore dignement, en laissant à ses proches un souvenir d’affection et de vitalité. En s’appuyant sur l’expérience de l’un de ses amis, Marie de Hennezel poursuit ici son engagement et sa réflexion sur la fin de la vie.


Nous ne nous sommes pas dit au revoir
de Marie de Hennezel (Auteur)
Editeur : Pocket (7 février 2002)

Psychonet.fr

Si l’étymologie du mot « euthanasie » est simple : « une mort douce et sans souffrance », son application l’est moins. Marie de Hennezel souhaite justement distinguer la mort humaine accompagnée dans l’amour et le respect, avec l’aide d’une médicamentation si besoin est, d’une fin de vie précipitée et médicalisée.
Jamais manichéenne, l’auteur montre bien les impasses dans lesquelles nous entraîne l’euthanasie à tout va ou l’accompagnement irresponsable d’une personne qui souffre : l’anonymat (entrer sans frapper dans la chambre d’un mourant, sans l’appeler par son prénom), le silence (ne plus s’adresser à l’agonisant) et aussi le choix, par les vivants, du moment de la mort. Surtout, elle nous rappelle que la spécificité de l’homme, c’est jusqu’à la fin sa capacité à parler, à échanger ou à se comprendre rien qu’en se touchant, qui fait toute la différence. Pour celui qui s’en va, comme pour celui qui reste, ce qui demeurera toujours, ce sont les derniers mots chuchotés.



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